- Voilà, le sac est fermé, j’attends l’appel de mon Blablacar. Partir marcher commence toujours par rouler plus ou moins et la voiture reste le moyen le plus économique pour aller où je vais.
Je porterai mes ‘Lowa’ dans un sac et reste en sandales pour l’instant. Je vais subir ce voyage, et j’expierai la taxe carbone correspondante en cheminant tout ce mois, de pistes en chemins, à respirer l’air pur du voyage inutile et revigorant, celui qui ressource les corps et les âmes.
en route: encore tout propre!
…..mais il a fallu la faire cette route. Merci le monde actuel en poperisation croissante, la debrouille fonctionne bien: Vera ,mon blablacar, une trentenaire portugaise active est bien arrivée a l’heure dite, avec à bord une de ses compatriotes et le jeune Kevin, enlevé à Salon et déposé à Bayonne.
J’ai franchement admiré notre amazone qui ,venant de St tropez, a parcouru tout ce chemin dans les temps prévus et sans trop faiblir, là où j’aurais facilement mis 2 h ou 2 jours de plus. Sa petite Fiat fiesta s’est bien comportée aussi et ma cervicale m’a finalement plutôt laissé en paix.
à 20h je pénétrai dans l’appartement choisi sur airnb, les clefs sous le paillasson et les propriétaires, absents, me laissant libre de m’installer. Vu l’heure tardive, pour un non- espagnol , je me suis mis en quête d’un endroit où me restaurer ce qui fut assez long, en l’absence d’indication et dans ce quartier excentré de San Sebastian. Finalement, un hamburger et une cerveza me furent accordés près d’une station de métro. 
Surprise d’y voir arriver aussi mes 2 portugaises, pas ensablées mais déçues du quartier . Rappelons quand même que nous avons tous fait un choix guidé par l’économie pour une simple halte et que dans ce cas on ne visait pas le 4 étoiles en front de mer!
photo des amazones consultant le menu, imprimé en basque histoire de mieux nous accueillir :
Mais la nuit tombait, je commence à préférer la douceur du gite au nuits de folie et je remonte vers la chambre, où après douche et rédaction de cette page, je vais pouvoir sombrer dans un monde où le temps serait circulaire, histoire de voir !
Demain, le Portugal! enfin!…
Peut-être.