2019-Camino de Madrid_09

25 km aujourd’hui. De Alcazaén à Puento de Duero.

Et a nouveau, pas d’internet ce soir pour envoyer les images.


Départ 07.55,
Il fait jour. Un peu frais comme d’habitude. Le temps est beau mais je vois des nuages au nord qui annoncent peut-être un changement de temps dans les jours à venir..
Hier soir, dans le gîte, la qualité de l’Internet n’a pas pu me permettre de finaliser et envoyer le blog , alors que ce matin à 6h, au réveil, tout s’est mis à pédaler normalement. C’est l’Espagne ou Free qui m’en veut?


Quand je pars le matin, toutes les douleurs de la veille sont envolées et je marche vite pour réaliser un bon parcours avant la chaleur.
Pas de déjeuner ce matin, tous les bars sont fermés. C’est donc avec un grand verre d’eau et une barre de céréales que j’entame les 15 km vers le prochain village.


Il fait 9 degrés et j’ai froid au bout des doigts. Demain je prendrai les gants avant de sortir car la température du jour doit baisser de 8 ou 9°, et sûrement aussi le matin.
Le chemin ici et toujours aussi agréable, c’est une large piste sableuse et damée.


à 8h30 mon nez coule, j’entre à nouveau dans l’ombre de la pinède dont je me serais bien passé pour l’heure.


cela fait une semaine aujourd’hui que je marche sur ce chemin.

Le bilan que j’en fais est surtout le coût des hébergements entre Madrid et segovia, hormis le gîte donativo de Ray y Rosa et de leur accueil exceptionnel .
Et il y a l’ascension difficile par la Calzada Romana dans le froid du matin, mais aussi de sa relative brièveté: 3h , suivi de la longue et agréable descente vers Segovia.
Finalement quelqu’un qui voudrait faire le Camino de Madrid jusqu’à santiago pourrait avantageusement, physiquement et financièrement, démarrer de Segovia. (Confirmé par Arturo, notre hospitalier de ce soir).

Je retiens aussi l’excellent accueil à la Casa Rural « Rincón Naïf » à Santa Maria de la Nieva, et bien sûr le peu de pèlerins empruntant cette voie, ce qui explique le faible niveau d’hébergement et de services.


photos de 9h: le soleil arrive mais pas encore la chaleur.



photos de 10h: tiens une descente, un peu d’animation: ce n’est que pour traverser le rio Adaga, totalement dépourvu d’eau.

Pont sur le rio



Photos 10h23: retour sur la meseta.


11:00 j’entre à Valdestillas .

J’ai fait 15km en 3h, donc 5km/h.

Ce bout de chemin a été le plus régulier depuis le départ.


Le village est assez grand, je vais pouvoir petit-déjeuner.
Un vieux monsieur me parle un peu, puis encouragé par mon écoute, il ne s’arrête plus et je ne le comprends guère. Je l’enregistre vers la fin, pour demander à Manuel ce qu’il me racontait.



Plus loin, idem: Un homme de mon âge, dans sa voiture, m’interpelle et nous échangeons sur le Camino. Il semblait enchanté de me parler, cela doit encore être dû à l’effet ‘pèlerin’.

Arrêt au bar Plaza, pour un petit déjeuner sommaire, puis direction la superette locale, pour une salade en boite et une soupe déshydratée. (donc légère !)


12:00. j’ai fini mes courses et je reprends mon chemin vers Puente de Duero, à 9 km où j’espère pouvoir prendre un vrai repas…
Pris de remords, je m’arrête dans le dernier bar du village où on me prépare un peu de fromage et jus de fruits en l’absence de tortillas.


12:15, nouveau départ.
Photo: Petit pont à la sortie de Valdestillas.


Puis, sur 1 km, la route, avant son chemin parallèle.


14:00 Puente Duero

L’albergue de Arthuro


14:30 arrivee à l’albergue Ajova (avec hospitalier Arthuro).

Enfin un vrai acceuil pèlerin avec donativo et petit déjeuner à 2€.

Pierpablo arrive un peu plus tard, il s’installe aussi puis nous allons constater en ville que tout est bien fermé, même la pharmacie, sauf les 2 bars! On prend donc une bière avant de rentrer.

Unr cycliste américaine est arrivée entre temps, je fais l’interprète pour les consignes locales puis Arthuro nos prépare un souper occasionnel, puisqu’on ne peut rien s’acheter au village. Un vrai hospitalier!

Pierpablo & Arthuro

Palabres ensuite sur la vie des Chemins, en trois langues, puis mes paupières s’alourdissant dangereusement, je me retire pour écrire ce blog qui ne partira pas…

Hasta mañana.

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