( J’ai mis à jour le j26. Si vous ne recevez pas de nouveau mail, c’est qu’il faut consulter sur le site: primus34wp.wordpress.com)
Tranquille donc. Mais faut laisser refroidir le moteur. La prochaine auberge est à 13 km, je ne prends pas le risque d’arriver tard et ne pouvoir mettre à jour, comme promis, ma journée d’hier.
J’en profite aussi pour faire ma lessive à la machine car j’ai vu, enfin, une vrai punaise a l’Albergue Santa Santiago:
je sais donc, maintenant, qu’on peut les voir, ça me rassure. Faut juste pas les fréquenter et les écrabouiller. Celle ci était dans la couverture que j’ai demandé pour mon lit ( je ne dors que dans mon ‘sac à viande’ en soie), et je l’ai occise mais je préfère tout laver quand même. Et j’ai informé l’hôtelier en partant à 7:30.
Ensuite, mes 2,5 km vers la cathédrale (again) et la photo de moi que je n’avais pas faite devant, mais sans les dévots couchés par terre avec leur sac à dos.
La même de dos, déjà plus supportable, l’idée que je ne fais que passer!
Merci au photographe inconnu.
Puis départ vers l’ouest, comme les conquistadors, à la recherche de traces des pèlerins d’origine. Santiago est bizarrement avare de marques. D’ici à penser que ca les arrange qu’on tourne en rond, il n’y a qu’un pas que je franchis.
Le reste de la journée n’est qu’une succession de termes abscons pour les adeptes du canapé: ascension cumulée, pente glissante, col, brume persistante, ciel chargé mais pluie absente, orientation gps, chemin déplacé.
Très peu de pèlerins, après la foule de l’arrivée sur Santiago, c’est un vrai bonheur que retrouver la sérénité du Chemin. Des airs de promenade mais revoyez quand même le dénivelé… on n’a pas traîné. Et le temps, longtemps humide, jamais pluvieux, à aidé les quelques marcheurs qui pensent que notre Chemin s’arrêtera quand il n’y aura plus de chemin.
Vues sur un beau parcours vite atteint, dans ce sens, contrairement à l’arrivée.
Santiago vue d’en haut.
borne vers Fisterra.
de vrai fleurs sur le chemin.
nouveaux symboles pour le retour:
tracé au cordeau:
traces du passé.
à 12:00, Trasmonte, repas.
Je prenais du retard pour cause d’indolence manifeste quand à 12:40 je découvre qu’ils veulent nous promener dans des villages la-haut alors que l’ancien chemin allait droit vers le pont sur le Rio Tambre. Je caline le gps pour qu’il me récupère l’ancien tracé par Reino et je franchis le rio en 15 mn pendant que les suiveurs de flèches grimpent la colline. 
Jai dû gagner 2 km sur ce coup là, sans rien voler à Saint Jacques ce qui me permet encore une fois d’arriver à Negreira devant le peloton, à une auberge ravissante avec un acceuil d’une chaleur exemplaire:
Albergue Anjana , que peu choisirons, à tort, préférant les grosses entreprises du centre à 10 mn seulement.
Vers 19:00, le menu pèlerin me sera compté 8€, je me retiens pour ne pas donner les 20 que ça méritais et je reviens confier mon corps aux anges vers 20:30. Tôt? non, non! Venez 2 jours avec moi, on verra qui s’allonge le premier.
Et puis il faut rédiger ces lignes. Je fais ça quand sinon?
Demain, tout bien pensé, devrait être un autre jour. Lequel? on verra demain!
Bisavous
Oh punaise ! grâce à toi, j’ai vu une punaise de lit pour la première fois ! merci qui ? merci Patrice ! J’ai beaucoup aimé les fleurs et l raccourci !!! 😉
A bientôt
Bravo Patrice, je lis chaque jour tes péripéties et je trouve ton engagement dans cette marche formidable. C’est un exploit physique car tes pieds, tes genoux n’ont pas été épargnés et j’en suivais l’évolution dans tes premiers récits!
Mais c’est surtout une aventure « morale », un ressourcement, le fait de se trouver seul à seul avec soi-même ce qu’on a du mal à faire. J’ai versé une petite larme lorsque tu évoquais des souvenirs du passé tout en marchant, ton enfance, celle de tes enfants….
Maintenant, je comprends mieux pourquoi tu te dirigeais vers le rayon « randonnée » lorsque je t’ai rencontré chez Décathlon cet été !!!!
Bonne continuation sur ton Chemin….Trouve encore des raccourcis !
Nicole
Merci Nicole de me suivre ici.
Oui c’est parfois (souvent) difficile, mais c’est un pèlerinage et une occasion unique de faire le point. Pas pour changer de chemin, juste pour comprendre pourquoi on y est. On ne prend pas assez de recul pour faire certains choix, mais comment faire un Camino avant chaque décision? La vie est un spectacle, un moment sur le chemin est l’occasion de revoir le film, pas nécessairement de le commenter.
Marie, les choses sérieuses, il faut les partager. Moi aussi, je nen avais jamais vu autrement que sous forme de boutons désagréables. Alors avant de l’éliminer, je lui ai tiré le portrait pour que ca serve aux autres. Ca existe, faut savoir!
Les fleurs c’est l’instant présent , un peu de beauté après des heures de cailloux, et elles se donnent du mal pour survivre. Le raccourci, c’est tout moi, faut que j’optimise… un vieux défaut. Merci de ton intérêt pour mon chemin.