Camino del Interior 2022 – 0

Avant le calme du chemin, il faut rejoindre le départ. Irún en l’occurrence. J’ai travaillé cela, en amont la semaine passée. Donc des trains, 3, pendant 7h, avec des correspondances de 10mn à 15mn. Ça a l’air peu, mais c’est suffisant: je consulte l’appli de la gare avant d’arriver et je sais sur quels quais j’arrive et je repars, m’évitant d’avoir à consulter les écrans pour me diriger.

à  Hendaye, un bus pour passer la frontière.  là aussi, j’avais cherché avant la ligne concernée (31),  copié la liste des horaires et noté l’arrêt le plus proche de l’accueil Pelerins. Inutile de perdre du temps un samedi, il n’ont que 40 places disponibles, pour la modique somme de… rien! Enfin ‘donativo!, on donne ce qu’on peut.

Il ouvre à 16:00, j’y arrive à 16:15 et il y a déjà une longue queue devant.

Je ne serai inscrit qu’à 17:30, mais accueilli où j’espérais, dans le confort, avec un vrai wifi, et à ce prix…Qui se plaindrait?

Ensuite, vous connaissez: toilette, lessive…

repas pelerin à proximité…

… blog. et il est 22:00. Le jour 0 a été à la hauteur.

Bonne nuit

3 réflexions sur “Camino del Interior 2022 – 0”

  1. Coucou Patrice
    Te voilà reparti sur le chemin
    Nous dans 1 semaine nous serons à Dax pour la cure.
    Marie Pierre vient de repartir avant Valentin que je gardais depuis 2 semaines
    Il reste Leo jusqu’a mercredi
    1 mois de garde . Irais je direct au paradis ?
    Laura attend 1 bébé pour fin novembre, debut décembre .
    Hervé a eu de gros soucis dentaires
    Je te souhaite du beau temps et du courage . Le chemin a l air d en valoir la peine
    Je t embrasse

  2. Cap Finisterre semble valoir à lui seul le déplacement de par sa splendeur !
    Je te souhaite délassement, béatitude et pourquoi pas la volupté sur ton nouveau chemin …
    On te jalouse d’être épargné ainsi par les affres de la grande civilisation !
    Prends du bon temps.
    On t’embrasse
    Hervé

    • Je ne suis pas épargné Hervé, je m’epargne! Je lutte!
      Crois tu que c’est facile de partir ainsi pour retrouver un peu de sérénité dans cette déconfiture générale. Retrouver l’incertitude, le hasard, gérer l’instant présent, l’esprit de la lutte, de l’inconfort? Mais tu as raison: L’idée du cap Finistère, pas en touriste, pas en voiture, pas en avion, mais à pieds, dans la longueur, la douleur, juste pour çà, y arriver, envers et contre tout, contre tous! Et ce plaisir qui s’imprime en relief dans ton cerveau. inoubliable.
      Dans notre confort quotidien, on a oublié les bienfaits durables du chemin jusqu’à Finisterre.

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