Ouf! Tout se normalise !
26,12 km, en 6:00. (de marche bien sûr , je note pas les arrêts ou vous allez croire que je me traine.)
Au réveil, petite inquiétude, rapport à hier. Mais un repos réparateur, l’allègement du sac en diminuant l’eau et en abandonnant les sandales lourdes et inutiles ainsi qu’un nouveau réglage du sac pour soulager les épaules et à 7h20 je reprends le chemin. l’ensemble de mon corps semble avoir accepté la charge et le programme. Je reprends goût a la vie et au bonheur du chemin
Le bar de l’auberge était fermée ce matin, je suis donc parti sans déjeuner. Il y aura bien un café sur le chemin.
Par chance, de suite après Sernadelo un cultivateur sympathique à planté des vignes le long du chemin . Le raisin est mûr et il remplace le déjeuner que je n’ai pas pris .
N’entendant pas trop de protestation en provenance de mon physique, je vais bon train .
Plus loin, ce sont des mûres qui m’attendent.
et j’adore trouver des mûres sur ma route!
Ce n’est qu’à 9h35, sortie d’Arcos que je trouverai le café attendu, tenu par Jacqueline,une Alsacienne aimable qui m’a évité de baragouiner mon médiocre Portugèch dans son café/epicerie qui ne paie pas de mine.
La matinée, sans les douleurs à peine supportables d’hier, a été un réel plaisir , à parcourir ces calmes et modestes villages, observer ses habitants et leur demeures.
La region est pauvre mais il y a un vrai goût pour soigner l’exterieur quand c’est possible. Fleurs et céramiques omnipresentes,
tout comme les édifices à caractère religieux.
Les chapelles sont nombreuses et toujours très soignées.
Jusqu’à midi le parcours a été vraiment agréable ensuite j’ai dû traverser une longue zone industrielle. En plein soleil, revenu en force depuis que j’ai quitté le café de Jacqueline, ce fût un moment sans grand intérêt.
A la fin, y trouvant une cafeteria je décidais d’y manger, mais c’était manifestement l’heure pour l’ensemble des travailleurs de la zone et le bruit, la course des serveurs et l’attente ont vraiment éprouvé ma zenitude. Cependant, j’y ai mangé copieusement pour 7 euros, on ne peut tout avoir.
Ensuite, le paysage est redevenu celui de la province tranquille de ce matin jusqu’a Àgueda
où, suivant les conseils de Jacqueline, j’allai m’arrêter, à l’Albergue Céleste et choisir, comme hier, une chambre individuelle pour parachever mon rétablissement en commençant par une demi-heure de sieste. Car si je souffre moins (je retrouve même ma douleur familière de cervicales), les 26 km ont quand même bien asséché mes réserves, surtout les 3 km dans l’ascension continue depuis la rivière jusqu’à l’auberge, au sommet de la ville.
Ensuite, reprise des habitudes: lavage, étendage, douche puis courses au Lidl local (à rajouter aux 26 km!) pour le repas du soir que j’ai partagé avec 3 brésiliens qui cheminent avec les mêmes haltes que moi depuis mon départ.
Nous avons partagé nos provisions en parlant anglo – espagnolo- franco -portugais, langue locale. Un bon moment non immortalisé: j’avais laissé mon téléphone en charge!
Une bonne journée, au fond. Bien à l’image de ce que j’espérais sur ce chemin Portugais.
à demain.
Bon chemin Patrice !! Mamy Rosy a donné gout a Timeo de suivre ton blog!! Il est demandeur alors merci pour les textes et les photos .
Au plaisir de te lire !! Gros bisous
Randonnée et lecture sont deux saines activités. Je ne peux que l’encourager dans ce choix d’activités periscolaires. Et peut-être futur pelerin! Le chemin est formateur. Merci de me suivre dans ce périple. Bises à vous quatre.
Bon chemin Patrice!
Mamy Rosy a donné à Timeo le gout de te suivre sur ton blog et ce matin il est demandeur.
Au plaisir de te lire !!
Ca y est. Le but est atteint, le chemin est là. et le sas est passé, on le sent dans l’ecriture 🙂
Oui Marine, je croyais 3 jours comme l’an passé mais javais marche trop vite, j’avais 800 km a faire! Cette année je fais moins le cacou et j’y vais plus tranquille. Si j’ai un conseil à donner aux futurs pèlerins, c’est d’essayer de rester jeunes. Il semble que ce soit un avantage. L’ennui cest qur pour passer du temps à aller où on a rien à y faire, il vaut mieux être ‘disponible’. Cest un choix difficile.
Je t’embrasse, toi et tes merveilles.
Eh bien après l’Espagne, je vais découvrir le Portugal.
Moi même, je fais un petit périple à travers la France (par contre en voiture) du Puy en Velay en passant par Limoges, Poitiers, Sarlat, Rocamadour, Cahors (ça te rappelle des souvenirs ?) et enfin Montpellier….
A bientôt de te lire
Je t’embrasse
Marie
Oui Marie, cela me rappelle les bons souvenirs de mon premier chemin, celui qui m’a tant chamboulé . Je ne peux que te souhaiter une chose: pars un jour, à pieds, de l’église du Puy, sous la vierge noire et marche vers Santiago sur ce chemin avec juste un sac et du temps. Tu ne reviendras pas la même et tu sauras pourquoi ceux qui le font recommencent. Jaurais voulu repartir du Puy cette année et dans mon premier article de cette année tu as lu pourquoi j’ai choisi le Portugal. Mais du Puy; je repartirai, c’est sûr! je t’embrasse.