11/09. (Aniversaire de Thaïs, 3ans) Lascabanes-Lauzerte 23 km en 5h30 et 507m de D+.
07:25 On quitte les premiers le gîte « le nid des anges ». Au moment de franchir le seuil, ceux qui dejeunaient encore ont entamé Ultreia pour nous saluer. J’ai juste eu le temps de prendre mon téléphone pour garder ce moment d’émotion. Excusez-en la piètre qualité.
09:30 de passage a Montcuq, achat pour la pause de midi car aucun autre village n’est prévu jusqu’à Lauzerte. Sandwich et un brugnon me suffiront. Les gîtes qu’on choisit font le repas du soir et ce dîner est généralement très (trop) copieux.
Il y a vraiment peu de fleurs sur le Chemin en septembre. Et ce sont toujours les mêmes.. Ce sont leurs couleurs qui manquent dans ces campagnes par ailleurs très vertes.
Si le relief s’est considérablement adouci, les lonnnngues ascensions vers des sommets inutiles restent faire partie du jeu et celle après Montlauzun en est une . Alors quand un espace de repos, même sommaire, se présente, on l’occupe. Ce sera l’espace repas.
Des qu’on marche, chacun à son rythme, la distance s’allonge entre Vincent et moi, et c’est en solitaires qu’on parcoure la majorité de l’étape.
c’est pour les haltes, les villages, les visites qu’on se rejoint, et bien sûr le soir à l’étape
. Et dans les grandes distances, au relief plus raisonnable qu’au début, je peux laisser mon esprit divaguer, mes pensées s’évader.
Le rythme de mes pas s’accélère et je réalise que seul je pourrais allonger les étapes, mais j’ai aussi plaisir à nos conversations, à débattre de sujets qu’il affectionne et que j’ignore, à profiter de ses souvenirs sur ce Chemin du Puy grâce à sa mémoire qu’il a, j’en convient, plus performante que la mienne.
Il régule donc mon effort et m’enrichit de ses points de vue, comme Jean, l’an passé. Ce sont ces rencontres du chemin qui nous permettent de voir les mêmes choses avec un regard différent et nous ouvrent l’esprit à d’autres horizons.
14:30, après une ultime et épuisante ascension, on se pose sur la place de ce joli village perché au sommet de sa colline. Le gîte n’ouvre qu’à 15h, le temps d’un rafraîchissement et d’aérer les pieds.
15:00, comme promis on s’installe au « Figuiers » (encore un souvenir de Vincent), et comme il est tôt, la lessive et l’étendage effectués on peut s’offrir une sieste réparatrice.
Grâce au miracle Internet, je peux voir le rire de Thaïs qui glisse ses trois ans sur son toboggan.
13 eme jours de marche, le temps est resté beau et chaud après le brouillard du matin. La moitié du chemin approche et on n’a pas encore sorti la cape de pluie. Aucune ombre ne vient contrarier cet inestimable plaisir de parcourir le pays au seul rythme de son pas.
Bonjour Patrice
Les jours passent et tu continues ton chemin. 👏
Merci pour tes récits très détaillés qui nous font te suivre.
Prends bien soin de toi.
A bientôt
Amitiés de nous 2
Ghislaine & Didier
Coucou, aujourd’hui nous sommes allés repérer une rando sur Colognac. C’est loin et la rando n’est pas terrible. Dommage.
Je vois que le chemin se continue à merveille et que la machine fonctionne au mieux. A+
la machine est bien fonctionnelle, oui, mais la misère est dans ce blog qui rame le soir. Je n’ai souvent même pas accès a vos commentaires avant le petit matin, ce qui explique mes silences, car à 6:00, un autre jour commence. La rando d’abord!
Bonjour Patrice,
C’est toujours aussi délicieux de lire tes résumés d’étapes.
Bon chemin
Bisous de nous trois
merci Jean, à bientôt. et sans blog : que la route et les pieds devient mon rêve éveillé.