modif: ajout photos.
reste 167 km ( fait: 545)
Ola… Qu’est-ce qui lui arrive au Patrice? Il a fait a sieste?… .non, bien sûr. Regardez mieux le résumé du gps. 640 m de montées, puis 520 de descentes! Mais la montée en 1:30 jusqu’à 900 m d’altitude et la descente en freinant pour pas chuter, en 30 mn.Aujourdhui, il fallait juste arriver au congélateur, vous vous souvenez? L’attaque, antérieure, par des punaises de lit qui, si vous n’agissez pas immédiatement, va vous envahir le contenu du sac, vous piquant et suçant votre sang sans fin, et bien sûr essaimant dans les auberges en se multipliant à l’infini à un rythme inimaginable et se répandant dans la population des marcheurs, rendant la randonnée impossible. Et dans randonnée, il y a « Chemin de Compostelle’, cest donc bien un fléau qu’il fait éradiquer à la naissance mais qui prospère car peu sont ceux qui admettent transporter le problème , bassesse humaine ordinaire, direz-vous avec une rare lucidité, mais qui se condamnent eux-mêmes tout en répandant le mal.
Ce n’est pas faute d’information, peu sont analphabètes, car elle est largement diffusée dans tous les gîtes. Ce sont surtout les locaux anciens, avec planchers en bois, qui sont concernés car la connaissance du probleme a fait largement modifier les habitudes de construction des locaux concernés et il est aujourd’hui facile de désinfecter rapidement les dortoirs modernes.
Mais nous sommes dans l’Espagne profonde, pauvre et envahie, les bestioles se régalent. La même chose arrive chez nous, rassurez-vous, la misère n’a pas de frontières.
Donc, la solution immédiate, quand les piqûres caractéristiques vous arrivent
est de laver tout, mais TOUT le linge et drap de couchage de votre sac , à plus de 60°. Facile avec les machines. Le séchage s’il est disponible conforte l’action. Pas de séchage hier soir, l’hotelier m’a prêté pyjama (taille: américain obèse, tant pis) et sac à dormir pendant que mon sac à dos était stocké à l’extérieur dans un sachet plastique.
Apres la nuit de rêve que vous imaginez, mon linge avait séché dans les locaux et pas de nouvelle piqûre (ouf). Je me rhabille pour l’étape et le reste des vêtements sains sont enfermé dans un sac étanche avant de regagner le sac qui est pour la punaise ce que le tgv est pour nous.
Ayant fait l’acquisition d’un pulvérisateur adapté à ce cas avant de partir sur le chemin (clako), je refait une pulverisation préventive de DDT sur et dans mon sac avant de le réutiliser. Mais la bestiole étant rebelle à son éradication, l’autre moyen efficace est le ‘congélateur’! Il en faut un grand (coffre) pour l’affaire. Le gîte que je quitte m’indique sur le chemin ou je trouverai l’option: Les hospitaliers sont très concernés, il y va de leur survie, et la désinfection d’un gîte est onéreuse.
C’est pourquoi je veux arriver tôt à Ruitelan, chez Pequeño Potala qui devrait me mettre définitivement hors de danger. Je pars tard de chez ‘El Serbal y la luna’ : 08:25. Et le long de la route (vallée partagée) j’atteins Villafranca de Bierzio (505m) en 1 heure.
Cest là que commence cette ascension epuisante 925 m au sommet que je n »atteindrait qu à 11:15 apres 6 km de pas lourds….
Ensuite promenade sur les sommets pendant 1 h, et redescente à fond la caisse. C’est facile d’en parler comme ça, mais sur la carte ils écrivent: ‘Camino duro’, tout de meme.
Mais je me dis que honnêtement, l’ascension tout le monde peut pas, alors je demande en bas en mangeant une salade à l’arrivée, le long de la route, et la réponse est simple: Seuls les fous et les jeunes trentenaires a l’energie débordante le font, tous les autres prennent le chemin le mong de l’autoroute!
Et voilà, encore un mythe qui tombe.
Jai pas vu l’autre départ, j’en ai vraiment bavé sur cette variante inutile et éprouvante mais….
… mais jai évité l’autoroute! Alors au fond, mes souvenirs et mes photos seront d’une autre valeur, et puis je l’ai fait le ‘duro’ la-haut et tout seul parcequ’on se bousculait pas sur la trace. Peu en diront autant.
Ensuite la route, comme les autres, jusqu’à Ruitelan pour y congeler les éventuelles punaises restantes et recommencer à dormir serein.
Et je me suis encore endormi sur ce blog: 9 00 de black out…
mais l’acceuil chez Pequeño Potala etait parfait et le sac décongelé m’attendais au réveil. Sauf la poche a eau que jai du réchauffer pour la vider et remplir.
Parfait donc pour la suite de la montée: 1330m ce soir, si St jacques veut bien.
Ultreia.
Chapeau Patrice quel périple!!
Bon courage pour la suite (tu as l’air d’en avoir à revendre)
A bientôt.
merci de me suivre Jeremy. Le chemin suffit a la motivation, mais quand le bout en devient proche (140km) l’envie d’arriver en ajoute. à bientot.