jour20_ Retour de mon Camino 2016

Une machine automatique, dans la gare de Pampelona me délivre un billet pour deux bus qui me ramèneront vers Zarragoza, puis correspondance vers Montpellier, le tout en quelques 14 h de voyage…

Ça parait long, mais revenir du chemin est un tel changement qu’il vaut mieux que cela se fasse lentement. 450 km en 20 jours, ce n’est pas un exploit, mais ça change suffisamment du quotidien pour qu’un retour trop rapide à la vie normale provoque un séisme spirituel..

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C’est ce que j’ai fait, départ de la gare routière à 16:30, et arrivée à Montpellier le lendemain, mardi 14, à 7 h du matin, un peu détruit…secoué, courbaturé.

Je sors groggy du bus qui continuera vers Nice, récupère mon sac dans la soute et me dirige vers une boulangerie qui sers des déjeuners.

Après un crème et un croissant, informé des divers mouvements de grève qui immobilise les trams , je charge mon sac sur les épaules, et dans le soleil émergeant, je me dirige vers le sud-ouest, aidé par mon fidèle GPS Twonav Anima.

Et après quelques franchissements hors la loi du chantier de l’autoroute A9, je me retrouve au milieu des vignes et retombe sur un chemin oublié qui menait nos ancetres de Montpellier à mon village.

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Il ne m’en fallait pas plus pour retrouver le bonheur de la marche dans la nature, et après quelques ronces et barbelés, c’est bien à pieds que je suis rentré chez moi (7 km), la tête encore pleine du vent de la liberté qui souffle sur le chemin de Compostelle, le chemin qui guérit tout comme le chante si bien Paul Shaack. (lien:   Sur le chemin de Compostelle )

Ma chanson de chevet, elle a souvent joué dans mes écouteurs quand je marchais seul sur le chemin.

A l’an prochain, donc.

 

 

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