Les jeunes sportifs sont tombés du lit avant 6:00!…. On les laisse s’énerver, se préparer et partir, avant de sortir du lit, Kevin, Loïc et moi, vers 6:30, deja bien tot.
Preparation, rangement, soin des pieds…. on se retrouve devant le distributeur automatique de café du gite. Une belle machine, comme au super marché qui prépare ce qu’on veut pour 1 euro.
Laçage des chaussures, restées, comme souvent, dans une pièce près de la sortie et nous revoilà sur notre chemin magique, en route pour Pampelona.
ici, Kevin, pèlerin de Cluny.
Le temps est gris, les gouttes se précisent, on s’arrete au bout d’une heure pour enfiler les capes.
Pluie qui ne dure pas, comme souvent, le temps de se préparer, elle cessera
Le compteur du GPS augmente doucement, tandis que nous passons Anchoriz, Zabaldica puis Arre .
Enfin, les chemins deviennent des rues et on comprend que l’on s’approche de Pampelona, la civilisation redevient présente.
En suivant notre route vers la cathedrale, on entre dans la vieille ville par la grande porte.
Pampelune est belle, on s’y est promenés avec plaisir, à la recherche d’un resto pour finir convivialement cette étape .
C’est un menu pour pèlerins, à 10,90 € qui aura notre préférence, loin des menus touristiques environnants.
On y aura des boulettes de viande, des pâtes, etc, de quoi tenir jusqu’au prochain gite.
Ensuite, seul Loic repartira à pieds, vers Cizur Menor .
Kevin attendra que mon bus parte vers Zarragoza puis Montpellier, avant de prendre le sien vers Irun pour continuer son chemin par le Camino del Norte, à la poursuite de son rêve, qu’il m’a confié et que je ne vous dirai pas, car c’est le sien!
C’était ma dernière étape sur mon Chemin vers Compostelle en 2016. 445 km… à pieds!
Le bonheur de traverser le pays au rythme du pas, sur ce chemin historique.
Je termine à Pamplona, moins amer que l’an passé à Cahors, car je sais que je serai à cette même place l’an prochain, prêt à continuer vers Santiago.