Donc, étape 17: St Jean Pied de Port à Roncesvalles (España)
Ca y est, c’est le Jour, l’épreuve , le mythique passage de Roncevaux… Réussira t on là où Roland a échoué ?
Le réveil au gîte a été zen: musique indienne à 6:30 pour l’appel au petit dejeuner.José est mystique.
Chacun se presse un peu, je n’en reviens pas de ceux qui débutent ici, avec l’ascension directement: 1200 m de denivele positif. Mais bon, chacun son chemin…
Après une collation assez silencieuse, vu la quantité de langages présents chacun reste un peu sur son quant à soi , je remercie chaleureusement notre hôte et rejoint Bernard ( mais si! de Luxeuil, près Vezoul) au bureau de ‘l’acceuil pèlerins’ et en profite pour peser mon sac… 9,5 kg, avec le sandwich à l’omelette préparé par José au son d’un Bollywood et 1l d’eau dans ma poche de deux! Ok! A mon age et a l’heure qu’il est, je suis dans la petite norme, celle qui me va bien.
Bernard a plus, mais il fera mieux l’an prochain, promis.
Bernard, on se retrouve ponctuellement au gré des étapes depuis Cahors où nous avons démarré ensemble. Habituellement, on ne marche pas de concert, mon rythme étant plus soutenu que le sien. Mais l’ayant convaincu de ne pas arrêter avant l’épreuve des Pyrénées, facilitée par nos 16 jours d’entrainement, je ne peux donc le laisser aujourd’hui. Il reviendra en bus de Roncesvalles et pourra ainsi reprendre l’an prochain, sans ce difficile passage à faire avec des muscles froids.
La montée, est assez régulière et on marche comme les autres matins. Le paysage, quand on s’élève, est vraiment beau et la hauteur le rend impressionnant, il nous accompagne. agréablement.
Vers 10h arrivé au refuge d’Orisson, juste a mi-hauteur,600m, on s’arrête pour faire le plein d’eau, éliminer celle déjà bue et prendre un café.
On se couvre également car le temps de dégrade et le froid arrive avec le brouillard.
Ensuite, le temps ne cessera de se dégrader en allant vers le sommet auquel s’accrochent les nuages qui ne tardent pas à nous tremper
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Arrivée à la Croix, le sommet est proche, confirmation par la signalisation car le brouillard dissimule tout.
Et enfin, la fontaine dite de Roland, qui marque le sommet et la frontière.
On profite d’une éclaircie pour faire une pause repas humide, ou je remercie José pour son nourrissant sandwich à l’omelette,
Et on repars sous la flotte, direction la Navarre.
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Un peu plus tard, légère amélioration dans la descente
Et enfin, après une bifurcation manquée, et quelques glissades, c’est seuls sur l’ancien GR que Bernard et moi atteignons l’abbatiale de Roncesvalles, dite Roncevaux, chez nous.