de Mombuela à Pueblo de Sanabria.
Donné pour 31,7 km en 8h ( de marche!) Je vous le mets direct au début, pour que,au cas ou je m’endorme avant, vous compreniez que marcher vers Compostelle, cela n’a pas le même sens chez celui/ celle qui y est, sac au dos, et ceux qui l’ont « fait » en réservant une semaine de vacances à Carrefour! bref, il y aura là toujours un sujet d’agacement qui impose aux pèlerins de ne pas évoquer le sujet dans les repas arrosés.
En tous cas, ici, pas de touristes, pas de port du sac jusqu’à l’hôtel 4*, pas de boutiques de souvenirs, etc..
On est partis à 5 de Granja de Moreruela, et ceux qui ne sont pas là, à l’albergue de la Luz, 5 jours après, c’est qu’ils n’ont pas pu finir l’étape… ou pris un hôtel, ou un camping… (je pense aux 2 Rudenois qui tirent des chariots.)
Aujourd’hui, pas un seul bar existant, dans des villages déserts, jusqu’à l’arrivée à Puebla!
Beaucoup de nature, au début, beaucoup de macadam ensuite. Une étape fatigante et ennuyeuse que aucune agence ne vous proposera jamais.
A deux heures, soleil au zénith, j’ai failli essayer de m’arrêter à Otero de Sanabria, mais il n’y avait pas d’albergue et comme j’avais récupéré ce matin la gourde thermos oubliée par l’espagnol (sympa, de Vitoria) je devais le rejoindre (encore 7km, 2h, soleil au max,pas d’arbres). Alors, j’ai ressorti le tapis de sol magique qui m’a gratifié d’une belle sieste de 30mn, restaurant ainsi les forces qui m’abandonnaient.
Il en revenait pas, l’espagnol, que je me sois chargé de 600gr de plus ( et pendant 9h!) Du coup, comme je demandais à l’hospitalier s’il n’y avait pas de couchette inférieure libre, il m’a laissé la sienne et pris celle d’en haut. Ça lui faisait plaisir de me remercier, faut savoir accepter un cadeau et je n’étais pas en état de refuser: fallait qu’on se posent, mon sac et moi!
Vite, les photos du jour, je viens juste de m’endormir en écrivant.😴
à Asturianos, 11:00, une epicerie s’ouvre. C’est le seul commerce ouvert que je croise depuis le départ. A jeun depuis 4 heures, je prends une salade et une orange. Ce sera finalement mon repas du jour sur cette étape très sauvage.
A Otero, 13:30, je cherche un point d’eau derrière l’église et fais une courte halte à l’ombre du porche. J’en profite pour pousser la porte et découvre cet etonnant décor baroque daté de 1770 . Un moment de frais, un moment d paix.
Je repars bientôt dans la chaleur intense et c’est sous un grand 🌳 que je déplie mon tapis de sol pour une sieste réparatrice.
Une vrai ville. L’auberge municipale est sur le chemin. J’y retrouve mon espagnol à qui je rends sa gourde .
Il est 16:00, formalités (12€), lessive complète qui séchera vite au soleil, douche et vers 18:30 je bois enfin une Estrella, au bord du Rio Tera, sous le château auquel je n’ai pas le courage de monter.
Je prendrai enfin quelques tapas vers 20:00 (trop tôt pour un repas chaud en espagne) et rentrerai me coucher pour vous donner des nouvelles… sur lesquelles je m’endormirai rapidement et que je n’enverrai qu’à 4:00 en m’éveillant brièvement.
Bonne fin de nuit!
Étonnante
Otero de Sanabria
🙂
L’église, sûr, et l’ombre de l’arbre. A part ça, rien. L’autoroute peut- être… pour les amateurs!
bises.