Portugalete. je n’ai pas vu grand chose de cette dernière car entre pluie, repas tôt (pour l’Espagne!) et recherche hébergement du lendemain, je n’ai pas fait de tourisme…
à 4h du matin, le bruit de la pluie me réveille, il tombe des seaux, j’ai du mal à me rendormir. 5h c’est le calme qui me réveille, du coup je me lève pour confirmer et donc je sais que je vais prendre le cbemin vers Castro-Urdiales.
Je quitte la chambre vers 6:30 et en routevers la sortie de ville, je vois un bar ouvert où je peux me mettre quelque chose dans l’estomac, café con leche y una paqueña brioche. 1,50€, le ‘pastel’ était cadeau, on n’est plus en France!
Le temps s’est rafraîchi, j’ai enfilé la micro-polaire mais il ne fait pas vraiment froid et je me mêle à la circulation du matin, il est 07:00.
Assez rapidement, c’est la campagne, j’avance bien, seul sur le Camino: c’est le 3eme jour et la mécanique ronronne, l’esprit se libère, l’air du large envahit ma tête et les poumons.
Je vous mets une galerie de photos, pour ces 26 km.
hotel la Marina
J’étais parti pour dormir au Refuge pèlerins (16 places) qui ouvre à 15:00 et c’est pourquoi j’etais parti assez tôt mais, sans forcer pourtant, j’ai du temps libre et je cherche un hotel repéré parcequ’il refuse ‘Booking’ qui envahit les recherches d’hotel sur le net et qui m’agace. Celui là est vieillot et je comprends qu’il ne présente pas les critères de respectabilité nécessaires. Je m’y présente et sollicite une chambre.
On me l’accorde simplement, pour 25€, alors que pour 40, j’avais un lit chez l’habitant, loin du centre avec Booking. Là, au meilleur endroit de la ville et face à la mer je suis un prince. Les serrures et fenêtres sont d’époque mais je l’ai trouvé en parlant avec de vrais gens et pas en enregistrant ma CB sur l’écran, en échange d’un code QR!
Que du bonheur!.. mais qui devient rare.
Du coup je me promène un peu.
Puis je remonte faire ma leçon d’espagnol sur Duolingo et bien sûr… je m’endors. Au réveil, je file chercher quelque chose à manger, heureusement qu’on est en Espagne dans ce cas là!
Mais le temps passe, et je reviens vite préparer le chemin de demain, encore plus long, encore plus de dénivelé et pas de certitude sur le but: Lliendo ou Laredo? Pluie ou soleil?
On verra demain….. si le jour se lève à nouveau.
Au fait, un dernier mot: Il pleut.
Bonne nuit.
A priori, le chemin évite les raffineries, tu n’en fais pas mention.
Les raffineries, c’était à Bilbao. C’est moche alors j’en parle pas mais, prévenu par toi, j’ai zappé la zone avec le métro.