Camino del norte-2

Zarautz hier soir,  je suis donc rentrée de mon souper à la plage… sous la pluie. et ce matin au  réveil, il pleut toujours.

   Vu que c’était prévu et que l’étape était longue avec un gros dénivelé,  j’avais mis le réveil à 5:30 me disant que si ca s’améliorait,  il me faudrait plus de temps et comme les hébergements sont comptés à Deba, les premiers seront servis.  J’ai donc assez mal dormi.

Comme nul ne s’agitait dans l’auberge ni dans ma chambre de huit,  j’ai pris mon sac et me suis préparé.  A 6:00 j’étais dehors et la pluie aussi.

Mais moi, 25 km trempé avec 900m de dénivelé ça ne me fait pas rêver alors j’improvise vite et j’oblique illico ma course vers la gare. Premier train vers l’ouest à 07:40. Je caresse le distributeur de billets et pour 6,50€ je m’éloigne de la tempête locale pour ne pas attendre inutilement qu’elle le fasse elle-même.

09:30, je marche un peu vers le Sud,  le rio Nervion que je traverse pour rentrer me mettre au sec dans le musée Gugenheim à Bilbao.

Je ne l’aurais sûrement pas visité s’il avait fait beau mais là, c’est l’occasion qui est belle.

Dehors, la pluie redouble.

moi je suis bien au sec dans cet immense coque vide avec des œuvres d’art monumentales qui vous feraient réaliser que vous enfants sont donc aussi des artistes! 

  J’ai eu un peu de mal à faire accepter mon sac à dos car au passage par le détecteur à rayons x, ils ont vu ma petite cartouche de gaz (200g). J’ai du ressortir la planquer dans une haie pour pouvoir être admis,  mais c’est ainsi,  ils font leur travail de sécurité.

Donc,  je vous fais une visite rapide du Gugenheim, c’est toujours 18€ d’economisé.

Je vous l’ai dit:  c’est grand, c’est vide. Mais donc, c’est beau.

Vous en voulez encore?… Yen a!

et que penser de celle ci? :

Bon il y aussi une expo plus qualitative:

Le temps à passé pendant ma visite et la pluie s’est arrêtée d’un coup.  J’aurais dû réserver qque chose avant le musée mais j’avais pas de programme. Dû coup je trouve un hébergement un peu loin, un peu plus cher. La saturation des pèlerins, touristes et voyageurs se confirme.

Qu’importe, je cherche la carte des métros de Bilbao et je file encore un peu vers l’ouest,  à la sortie de la ville où je prends enfin une bière puisque la pluie n’a pas encore repris.

Portugalete sera mon havre pour la nuit,  en attendant que mon linge sèche et que demain soit un autre jour.

bon,  faut quand même que j’aille manger quelque part,  je n’ai rien pris de consistant aujourd’hui et j’en aurai besoin demain.

Bonne nuit!