Camino del Norte-1

L’erreur du matin: avoir choisi la chambre avec petit-dej. Ils ne servent  qu’à partir de 8h, je démarre donc à 8:30. direction la baie de la Concha,  pour le plaisir,  puis je pars sur le chemin… pour la douleur!

Car c’est une spécialité espagnole : ici les côtes sont plus raides, les descentes plus caillouteuses et les plats inexistants! C’est comme ça. 🤷‍♂️.

En tous cas les premiers jours. Les autres, je ne sais pas.

Sinon, quand on s’arrête pour respirer,  c’est assez joli.   Peu de pèlerins, le dénivelé explique cela,  de l’eau assez souvent et cela évite de se charger.

un arrêt petite restauration à un moment vers 11h, où tout est’donativo’!  Je prend café et tartine de fromage,  des fruits secs et je charge un peu mon téléphone. En partant j’oublie mes bâtons,  comme si le chemin n’était pas assez long…1/2 heure de plus au compteur. 

Bon,  on va pas se plaindre de perdre la tête quand ce sont les pieds qui bossent.

une descente mémorable vers Orio. ancienne calade romaine sur une pente vertigineuse…

Orio

et je prend un plat sur le port,  comme tous les pèlerins qui passent, après l’épreuve du matin.

Ensuite dernière côte indigeste et Zarauz apparaît.

J’y croyait plus… Les 22 km les plus durs de ma mémoire de poisson,  mais je relativise: demain c’est plus: 826m de D+ et peu de places au refuge d’après celle qui m’acceuille à l’auberge où j’ai ma cellule dans une chambre de huit.

la case B3-5.   🤦🏻‍♂️

Mais demain est un autre jour. Arrivé à 15:00, je peux faire lessive et toilette avant d’aller reconnaître Zarauz et le départ du chemin de demain.

Prendre une bière peut être. Et puis je n’ai pas trop mangé de légumes depuis hier …

j’ai laissé les 🍟!

bad news: la pluie s’est mise à tomber drue !  Quid de la prochaine étape?

à demain donc.

4 réflexions sur “Camino del Norte-1”

  1. Bonjour Patrice
    Ravis de te retrouver sur le camino et nous suivrons ton cheminement pédestre, photographique et philosophique avec intérêt.
    Puisse la météo t’être clémente et la mécanique aussi.
    Didier et Joëlle

    • Merci à vous deux. J’ai plaisir à te savoir au bout du fil. Quand on ne voit pas les gens, on finit par se demander si ils ont vraiment existés où si on a tout rêvé, comme les humains dans Matrix.
      Avec le temps qui a tant passé ( c’est mon dixième départ) et le tri dans les souvenirs pour ne garder que les bons, difficile de croire qu’il y a eut quelque chose entre mes 11 ans et les soixante et onze que prétendent les miroirs.
      J’ai perdu le lien des galères, je garde les bons moments. Merci d’en être.
      A bientôt peut être. Sur le Camino?

    • Les photos, je ne les regardent jamais, après, mais oui il faut prendre de l’altitude pour régaler la vue. Mais en marchant, simplement, on se régale aussi, même en ratant ce qu’on n’a pas vu d’en haut.
      Moi j’aime bien quand j’avance. Il y a du plaisir aussi à la hauteur des yeux.

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