2019-Camino de Madrid_11

Km de Madrid: 248 à 273.

soit 25 km. En 4h45.

De Peñaflor à Medina de Rioseco

Donnée essentielle du jour: c’est l’anniversaire des 1 an de Thaïs.

Pas d’internet à Peñaflor. Rien n’a changé pendant la nuit!

Tout étant fermé hier, on n’a rien pour petit-déjeuner dans cette albergue. J’épluche le kiwi que j’avais pris, un peu vert, chez « Ricon Naïf et je me mets en route.

Départ 08:00

Pierre Pablo est déjà parti et Alfonso est encore dans l’albergue.

Les éoliennes tourne là-haut sur le plateau, il y a donc encore du vent .On quitte le village par de longs escaliers en pierres.

Le réseau continue à être totalement absent . Ça me démoralise de savoir que rien ne part. Je rattrape PierPablo et marche avec lui jusqu’au prochain village: 9km.

Amies du jour…
Fin du champs

10:00 Castromonte: Pas de boutique, le seul bar est fermé pour vacances.

Une camionnette de pain nous propose quelques madeleines que nous nous partageons, en guise de petit déjeuner, sur un banc voisin.

Sur le Camino de Madrid le régime alimentaire et bien adaptée au pèlerinage!

1015. Dépité, je repars, seul, devant pour arriver plus vite à Valverde de campos ( 8,35 km).

Je marche ainsi 1h30 à une allure soutenue, au milieu des eoliennes

11:40, je rentre dans Valverde , il n’y a pas de bar et l’alimentation indiquée dans Maps n’existe plus depuis longtemps!

Bref il n’y a rien, j’en ressors 5 mn plus tard: direction Medina de Rioseco 6,35 km.

J’y arrive à 12:45

Enfin une vraie ville. j’arrive même au milieu d’un marché mais qui ne vend que des vêtements..

Je rentre dans le premier bar que je rencontre et j’y prends une bière et une vraie part de tortilla.

Enfin requinqué, j’envisage l’avenir sereinement. La ville est vivante et la rue principale cumule de nombreux commerces.

J’ai encore un assez fort mal de tête que j’attribue au vent permanent que l’on avait sur le plateau.

D’abord, aller faire des courses pour reconstituer mes réserves de nourriture. Vu qu’il faut tout porter, c’est vite fait. Au supermarché proche: une salade en boite, une soupe pour le soir et quelques sachets de café lyophilisés pour ne plus partir avec rien le matin. 2 prunes pour la route de demain et je suis déjà en surcharge.

Ceci fait, je me dis que la tortilla était un minimum, une urgence, et je cherche un resto bon marché pour compléter mon régime grossissant malmené depuis huit jours: le café España me sert, avec quelques mots en français, un plato combinado copieux, et je passe un bon moment là.

16:00 En partant, j’explique que je suis fatigué et que je dois retourner à l’Albergue, du mauvais côté de l’entrée de la ville pour le camino. Il me conseille alors un établissement ancien, tout proche, et très bon marché: l’hôtel Castilla.

Hostal Castilla

Je me laisse tenter afin de rester en centre ville pour disposer d’internet, mettre le blog à jour et repartir sans retraverser la ville.

Confort…

J’ai aussi droit à une baignoire qui me réconcilie avec mes épaules. C’est un espèce de luxe inconsidéré pour un pèlerin, mais pas du tout pour un vieux bonhomme fatigué. Il est des choix qui s’auto-justifient.

Ensuite, la routine: repos, lavage linge et pèlerin, tour en ville pour visiter les églises

Museo de semana santa
Santa Maria y Santiago

et vers 20h, avant de monter dormir, je sollicite encore un peu d’énergie auprès du tenancier sous la forme dune soupe de poisson.

Ce qui est pris n’est plus à prendre, disait le sage avant de mourir!

Buenas noches a todos.

2 réflexions sur “2019-Camino de Madrid_11”

  1. Eh bien quelle épreuve ! C est régime sec.
    La difficulté n est pas la dénivelé mais la recherche de pitence!
    Tu vas revenir transformé pas que de l esprit!😅
    Tu vas rêver 🍔🍟🍲🍰🍰🍰🍰

    • La nourriture, Isabelle, ce n’est pas un rêve c’est juste un besoin . Pour le rêve qui a bien repris sa place ce matin, il est bon qu’il y ait aussi des moments difficiles.😇
      Tu en sais quelque chose!

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