6- Camino del interior-2022.

De Salvatierra-Agurain à Vitoria-Gasteiz, dans l’Alava.

29 km, en 6:26h pauses comprises. D+ 220m.

Comme quoi les jours ne se ressemblent vraiment pas! Après le dénivelé de fou, hier, voila une etape quasiment plate. Longue, mais plate. Le temps est couvert le matin, doux l’apres-midi. Quasiment toujours dans la campagne, assez loin des routes… tranquille. Je signe pour çà : De la marche seul, à mon rythme, sans perturbateur. La tete en roue libre!

Le premier plaisir du matin lorsque le temps est bon et que le sac à dos n’est pas encore trop lourd c’est de marcher seul dans le silence et de voir se lever le jour.

Enfin, de l’air.

Et une fois la campagne atteinte le chemin qui n’a plus de fin à l’horizon, le rythme de la marche s’installe, rassurant, monotone. Les minuscules lieu-dit traversés ne ralentissent pas le pas. Les rues sont vides, les portes closes.

des artistes dans les villages..

Dix heures : petit détour du chemin pour passer à Allegria, à 1 km, dans l’espoir du boire un café. J’ai manqué le café, s’il y en avait un, mais en quittant le village il y a une station Repsol avec un petit coin cafétéria où j’ai pu satisfaire mon envie et acquérir deux barres de céréales pour le long chemin aujourd’hui.

Encore du brouillard, au loin, mais c’est mieux pour marcher.
je ne peux pas résister 🤪
les plaisirs du chemin.
Villafranca, cadrée serrée. Minuscule village au milieux des champs. Désert! Seule, l’église semble attendre… Le retour du Christ sans doute.
je re-découvre: la paume et hop: clic-clac

11h15, j’entends une musique profane derrière moi, c’est un cycliste au long cours qui se promène tout seul sur sa bicyclette avec deux sacoches pleines.   On échange, en espagnol bien sûr, sur le poids du matériel qu’il trouve pesant pour le piéton. Je lui explique que  c’est le prix pour marcher longtemps  et en solitaire tandis que lui lui n’est jamais seul car il doit prendre soin de son vélo. Il a un donc un compagnon!. C’est une aide mutuelle me répond t-il.
Nous sommes d’accord sur le voyage solitaire pour être ouvert à la rencontre, comme la nôtre, être disponible dans l’instant présent. Et je lui dis que le vélo va trop vite pour moi, que je préfère l’idée d’ aller loin plutot que celle d’aller vite. Puis nous nous serrons la main pour nous saluer et, tandis qu’il s’éloigne en remettant sa musique, je m’étonne d’avoir pu tenir cette conversation en espagnol. Et je regrette de ne pas l’avoir pris en photo. 路‍♂️

Aie, une ville déjà? fini la paix!
Mince!, et elle est grande.

11h45 Vitoria apparaît à l’horizon, 5km a vol d’oiseau, c’est la fin de l’étape d’aujourd’hui. Je n’aurai même pas sorti les bâtons.

C’est Vitoria-Gasteiz, grande ville de 250000 habitants, belle et à la propreté inimaginable chez nous, à croire qu’on offre des poubelles aux enfants pour leur anniversaire.

un en-cas en attendant l’ouverture de l’albergue
la chambre. Pour moi seul.!
les rues à 13:00…
Place Mayor , 17:00…
17:45…
place general Alava… 17:45h

ci- dessous les mêmes après 19:00, et ça ne fait que commencer, à 20:00h, il faut jouer des coudes.

Et ce n’est que l’apéro, on ne parle pas encore de dîner.

<Et demain?.. Dis, papa, et demain?<Demain, petit… C’est une autre histoire! Dors maintenant! 😙

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