Me revoilà à quelques jours de mon fil rouge: le retour vers le Chemin de Compostelle.
Après avoir hésité toute l’année sur le choix du chemin (repartir du Puy, partir d’Irun en Espagne par le chemin côtier, de la maison par la voie d’Arles… tous tentants…) j’ai fini par saisir une opportunité avec un covoiturage BlaBlacar qui allait vers Irun mais continuait jusqu’au Portugal. L’idée d’une aventure nouvelle (pays, langue, absence d’idée préconçue) m’a tenté et me voilà à chercher quelques rares infos sur ce chemin moins fréquenté. Ne pas oublier que le but reste de marcher, longtemps, à son rythme et l’esprit ouvert. Compostelle et ses caminos y contribuent en offrant accueil et gîtes aux ‘vrais’ pèlerins, c’est à dire ceux qui marchent vers Santiago, en portant leur sac, quelle qu’en soit la raison.
Fort de l’expérience des chemins précédents, j’ai remplacé mon sac par un « Vertical » plus petit et moins lourd et racheté des chaussures en restant fidèle aux Lowa qui ne m’ont jamais blessé les pieds (830 km l’an passé!) mais en prenant le nouveau modèle: ‘Innox’, plus léger lui-aussi. Le premier effort du chemin, c’est de vider son sac pour l’alléger. Le reste c’est un deal avec ses pieds. J’ai donc recommencé à les enduire chaque soir de la crème NOK d’Akiléine et leur offrir des chaussettes doubles neuves.