Camino del Norte -12

Seul dans cet hôtel,  sans les bruits familiers de quelques autres pèlerins qui s’agitent, respirent, se lèvent,  je n’émerge du monde merveilleux de l’inconscient qu’à 07 h 21. J’ai honte.

Vite je rassemble tout le linge qui finissait de sécher dans tous les coins de la chambre,  Je referme mon fidèle sac et sors dans le matin triste: la pluie est encore là sous forme d’un léger crachin.

le café du coin comme son nom l’indique.

Je rentre dans ce café, à 50m de l’hôtel pour un petit déjeuner raisonnable.

et j’entame gaiement ce vendredi 13 humide.

Mon matériel a fait ses preuves il se rit de cette brouillasse matinale.

L’autoroute, jamais loin.
la terre  dégage son humidité.
toujours ces antiques garde-manger suspendus loin des animaux voraces.

le chemin s’est éloigné de l’océan aujourd’hui,  sur sa route vers Villaviciosa.  Le paysage est bucolique et reposant.

l’autoroute,  encore.
quand je vous disais qu’on le côtoie sans cesse.
Support aux pèlerins en chemin,: aire de repos dans une ferme. acceuillant mais impersonnel et rentable.
en passant devant une auberge,   où quelqu’un a rappelé les mots de A.Machiado.
peu de fleurs,  mais celle ci, dans sa robe blanche,  est omniprésente le long des chemins.
là-bas:  Villaviciosa
le ciel se dégage tout à fait
entrée dans villaviciosa

attendre l’ouverture de l’albergue.
l’auberge enfin.
la chambre.

La veine du vendredi 13: lit isolé des autres et le haut non occupé. 

Ensuite. la routine et, place de la mairie,  une fête commence. Moi, je cherche un resto italien: les plats espagnols sont trop souvent accompagnés de pommes de terre.

Et en rédigeant ces mots. mes yeux se ferment…

c’était une bonne journée de marche.

bonne nuit

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