Seul dans cet hôtel, sans les bruits familiers de quelques autres pèlerins qui s’agitent, respirent, se lèvent, je n’émerge du monde merveilleux de l’inconscient qu’à 07 h 21. J’ai honte.
Vite je rassemble tout le linge qui finissait de sécher dans tous les coins de la chambre, Je referme mon fidèle sac et sors dans le matin triste: la pluie est encore là sous forme d’un léger crachin.
Je rentre dans ce café, à 50m de l’hôtel pour un petit déjeuner raisonnable.
et j’entame gaiement ce vendredi 13 humide.
Mon matériel a fait ses preuves il se rit de cette brouillasse matinale.
le chemin s’est éloigné de l’océan aujourd’hui, sur sa route vers Villaviciosa. Le paysage est bucolique et reposant.
Ensuite. la routine et, place de la mairie, une fête commence. Moi, je cherche un resto italien: les plats espagnols sont trop souvent accompagnés de pommes de terre.
Et en rédigeant ces mots. mes yeux se ferment…
c’était une bonne journée de marche.
bonne nuit