21/09- Maslacq-Navarenx. 21 km en 05:30h
Si je retiens quelque chose de cette petite journee, ce sera d’abord que le paysage change imperceptiblement : plus (+) d’horizon, plus de ciel, plus de vaches…
on est partis, tranquillement vu qu’il y a seulement une vingtaine de km, vers 8:00. Je suis revenu après une dizaine de minutes car j’avais oublie mes bâtons…
Je réaliserai le soir que j’ai aussi laissé sur place mes tongs. Bon. rien de grave!
Le chemin, lui, est très goudronné par ici. Des petites routes où aucun véhicule ne nous dérange, mais loin de la nature, des bois et ruisseaux habituels.
En passant à Sauvelade, cependant, j’attends Vincent caer je veux lui faire connaître le prmmmmpopriétaire du Grillon, un gîte ou j’ai dormi en 2019 et que j’avais apprécié. Il en fut de même et nous avons passé presque une heure à discuter avec ce personnage attachant. Il nous a fait des sandwiches que nous mangerons en chemin, aucun commerce n’étant présent jusqu’au soir à Navarenx
Notre repas dans le sac, nous reprenons donc le chemin vers Le sud.
Monter, descendre, passer devant quelque ferme, regarder au loin sur le sommet , regarder en l’air, dans les creux… rien de transcendant, mais du calme et le seul bruit ded batons pour rythmer la progression. Devant ce constat, je remets mes écouteurs et les podcasts de ‘grand bien vous fasse’ sur France Inter.
arrivée au gite ‘le cri de la girafe’ , avant 15:00, je visite lz ville que je connais déjà, achete une paire de crocs pour remplacer mes tongs et je peux enfin r entamer la procédure du pèlerin
Une étape de plus. Un bon gîte, confortable et bien organisé. Je regrette cependant que sur cette fin de parcours les choix se raréfient et imposent les distances.
à demain donc 👋🛌.
Bonjour Patrice, il y a quelques temps que nous ne t’avons pas écrit un petit mot Didier et moi, nous ne t’oublions pas et lisons régulièrement tes résumés d’étapes. Nous avons eu nos enfants canadiens en vacances du coup beaucoup d’occupation…
en tout cas bravo pour tout ce chemin parcouru et merci pour tes comptes-rendus toujours aussi agréables à lire.
Bon courage pour le chemin à venir
A bientôt
Amitiés de nous 2
Ghislaine & Didier
Merci à vous deux de chercher quelque intérêt à mes pérégrinations. Comme je l’ai déjà dit, le plus difficile sur ‘mon’ chemin, ce ne sont pas les kilomètres, ou les côtes interminables. c’est trouver quoi dire sur le blog quand il ne se passe rien de spécial sur le chemin.
Et le pompon, c’est la partie actuelle où même le relief semble s’effacer, les chemins se goudronner, les gîtes se raréfier et pire: se standardiser!
Je ne m’ennuie pas, loin de là : je marche, je regarde, je rêve , je cherche j’avance, je pense, je visite, je converse… ça me prend tout mon temps mais il n’y a rien à en dire de plus. Heureusement, je fais des photos sinon, le soir je n’aurais rien à raconter. Tout est dans l’instant présent, caduque en peu de temps. Ne reste qu’une impression de plaisir, ou de langueur, voire de lassitude parfois, mais c’est un ennui reposant fait de répétition des gestes, des couleurs, des sentiments. Non, je ne m’ennuie pas, je médite plutôt et c’est une chance extraordinaire de pouvoir méditer si longtemps. Le chemin, c’est du temps qu’on se donne. Un cadeau rare et précieux .
Merci à vous deux. C’est toujours agréable de constater que des oreilles amies écoutent mes réflexions, pour piètres qu’elles soient.
L’idée reste quand même de donner envie de marcher, ce qu’on ne pourra faire éternellement et de réaliser que juste avec un pas après l’autre, on peut traverser le pays en y consacrant qu’un peu de temps.
à bientôt.