2020-Piemont-11
Le 10 septembre 2020 de Mirepoix à Pamiers
Debout a 6h45 je fais des progrès.
Préparation, ablution et petit-déjeuner plutôt copieux, je suis en marche à 8h.
Je sais, j’ai déjà fait mieux, mais ce n’est pas vraiment nécessaire aujourd’hui.
Je reste zen : le temps est superbe, la température est remontée et les nuages semblent vouloir rester au loin.
Je passe l’Hers qui coule, nonchalant.
Aujourd’hui la route zig-zag plusieurs fois entre la vallée et le relief, et si je peux, j’essaierai d’éviter une ou deux grosses ascension afin de ne pas accumuler une trop grande fatigue avant les étapes longues et tourmentées jusqu’à saint-Lizier au moins.
09:00, j’enfile ma casquette car le soleil levant me chauffe déjà bien le cou.
À droite du chemin, les tournesols me regardent.
09:45 : Une Jolie petite route, toute neuve et déserte, va m’autoriser le petit raccourci que j’espérais.
Le calme dans la campagne environnante est impressionnant j’avance au son de mes pas.
10:30 j’arrive à Vals. Je ne le quitterai qu’à 11h mais après avoir visité sa surprenante église taillée dans le roc et bu une boisson fraiche à un café, providentiel dans ce village.
11:45 j’entre dans st Amadou que j’avais envisagé comme étape pour ce soir . Mon petit détour a donc été payant et c’est seulement maintenant que je retrouve les collines et leurs montées pour 10kms sans village. Je consommerai ainsi la nourriture que je porte.
En haut sur le plateau , je découvre un immense chanps de panneaux photovoltaïques .
Quelqies fleurs du chemin. Couleurs vives sur le bord du chemin.
Après le plateau, je bénéficie d’une longue descente dans la forêt, en bas de laquelle coule un ruisseau.
Je dois être à 5km de Pamiers environ, et pendant que ‘Christophe’ entame ses ‘Paradis perdus’ dans mes écouteurs, je décide que moi j’ai trouvé paradis ici, pour déjeuner, assis au bord du ruisseau.
Au menu: thon à la provencale (135g!), 2 petites tranches de saucisse sèche ( 2 jours dans le sac…), 1 prune, 1pêche plate et eau du robinet. Menu de pelerin, non?
Je nettoie le couvert et la boite dans le ruisseau, ramasse mes déchets et repars,
14:30 j’entre à l’hôtel du « roi gourmand », à Pamiers, et je lance la procédure lavage, etendage pirate, récurage, soin des pieds, sieste imprévue… 2heures pleines!!
Ensuite, je localise la cathédrale: C’est un pèlerinage, pas une croisière, faut rentabiliser le temps libre pour trouver le joli sceau qui fait défaut sur ce chemin qui n’a pas encore intégré sa béatitude….
Je fait figure de cosmonaute ici, avec mon masque. Tant pis, j’assume le danger!
En chemin, je goûte une bière blanche, je ne suis pas un ange non plus!
La cathédrale: en travaux et fermée, je redescend sur ND du Camp: en travaux et ouverte mais… rien pour notifier le passage du pèlerin. Sont pas près pour le chemin des étoiles!
L’hôtel me fera gîte, couvert et tampon.
Je m’adapte.
J’admets que la journee a été très agréable, temps idéal et dénivelés réduits. Ce n’est plus du tout ce qui va se passer demain et les jours suivants.
Les Pyrénées ne sont pas des monts faciles à apprivoiser et les passages vont être épuisants… pour moi, qui n’ai plus lesNmuscles pour en rire. (En fait je ne les ai jamais eu..🥴💪🦵🦶🤭.)
Donc je vais essayer d’y aller cool, mais d’y aller quand même. Qui ne risque rien n’a rien, et j’aimerais tant arriver à St Jean Pied de Port part cette voie inusitée.
Voyons le bilan du jour:
bon, j’ai mérité un perdu de saumon, non? Des protéines pour demain.
Bonne nuit.
3 jours de retard sur la lecture bu blog…. il faut dire qu’ici,c’est la rentrée et les journée sont plus marathon que pèlerinage! la fin inopinée après Carcassonne m’a inquiétée, j’espère que ce sera plus facile pour la suite.
Réserver à 3 jours me paraît une bonne alternative 😅
Bisous 😘
Retard pour moi aussi car je ne savais pas que tu étais reparti
bon courage et merci pour cette expérience que tu nous fais partagée. grosses bises Marie line