Jour 7 Castelnau-Montréal

Départ vers 8h,8h10 du très beau gite des Arouscasses, après un déjeuner copieux, dans une vaisselle de qualité. C’est vraiment le meilleur gite de mon chemin depuis Cahors.

Puis, tout de suite dans l’ambiance 2016, la pluie est arrivée dès qu’ on a entamé la descente et ne s’est plus arrêtée avant l’après-midi.  J’ai donc enfilé ma veste étanche, pour éviter l’engoncement sous la cape, et l’ennuyeuse progression à repris, avec cependant un peu moins de boue…
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Passage à Condom, tjrs mouillé  et agressé par la circulation, je ne m’arrête pas avant d’avoir passé le pont qui marque la sortie du centre. Il est 10h, je prends un café, discute un peu avec les gens présents,  toujours contents de conseiller un pèlerin,  puis , à la boulangerie attenante, je fais faire le sandwich jambon de Bayonne qui me nourrira ce midi. Ensuite, je reprends ce chemin humide et sans intérêt sans un rayon de soleil.
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Je marche seul aujourd’hui encore, mes écouteurs sur les oreilles avec la musique sur j’aime et qui rythme mes pas: du blues avec Lama, de la tendresse avec J.Dassin, de l’émotion avec L.Ronstadt, du rythme avec S.Twain, etc… Les morceaux que je préfère se succèdent, le son au minimum pour ne pas perdre le contact avec le Chemin. Au niveau de Laressingle, choix entre chemin très boueux avec descente à forte pente et village, je n’hésite pas et j’ai eu raison. 2 km de plus mais un village magnifiquement restauré et un point d’eau sur mon passage.
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J’en porte peu, 50 cl pour le poids, préférant renouveler dans les cimetières et robinets du chemin.
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Après la pose casse-croûte, mon pied droit et ma cheville gauche renaclent suffisamment pour que je leur prodigue quelques massages à l’antalgique et pose d’Urgopore en prévention d’ampoules.

Pendant ce temps, le suisse rencontré hier soir au gite ma rattrapé   et c’est avec lui que je finirai, bon train, le trajet jusqu’à Montréal du Gers, aussi beau et mort que la campagne environnante. Le soleil lui manque aussi.
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Le gite « la Compostela » m’accueille vers 15h 30,après 28 km de marche. Sans les chaussures, j’ai un peu de mal à monter jusqu’à la chambre. Douche, lessive, la soirée du pèlerin commence: les feux s’eteignent à 21:30…

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